just a little bit dizzy
48 de ore ciudate. joi seara masti, ipsos, furtuna, alcool, un atac de panica, un drum acasa cu taxiul, un soi de plans amestecat cu ras, inca un pic de alcool, 3 ore somn. ora 9 examen. lumina. ora 10 doua cafele si un joint pe terasa la hard, plamanii relaxati, multa lume in jurul meu, multe discutii fara rost, multe sunete pestrite, david bowie undeva in spatele meu malitios ''bye-bye, love''. ras isteric, coborat republicii pe jos, denisa cautand umbre si lumini prin curti interioare, eu sprijinind peretii, muschii dansand pe oase, insomnia in rosu si verde, mult praf in cafea de la muncitorii din camera de langa, luna amara in boxe, 2 tipe suspina pe dizident la masa de langa sprijinindu-si capul una de alta, n-am inteles de ce, probabil ceva istorie personala, denisa povestind ceva de frigider si lucian, stefana in rosu cu cheile de la casa, vreo 4 ore de somn, apoi vreo 3 de amorteala, somon afumat, alcool iar, ceva rasete isterice, ceva zambete tampe, schimbat impresii cu stefana, mers la culcare fiecare in camera ei. trezit dimineata. acum in fata calculatorului. gata. trebe sa ma apuc de lucru. despre mine. despre lumina. despre goya. despre absenta si singuratate. niceeeee. mai intai trec pe la tive. kit de photoshop cs3 si o portie de normalitate.
posted by sinkinskin at 12:47 PM
1 Comments:
La Fille et le Loup par Jean Anouilh
Une fille tomba amoureuse d'un loup
Qu'un montreur d'animaux exhibait sur la place,
Le jour de sa noce, au village
Il était fier et sombre, et de mauvaise grâce,
Il faisait quelques tours navrants,
Ne semblant pas sentir les coups.
Voir un loup enchaîné redonne du courage
Au coeur mou des petites gens:
Dans le cortège, on s'amusait beaucoup.
Les lourds garçons d'honneur lui fasaient des grimaces
Chacun rivalisait de bons mots et d'audaces;
La mariée ne disait rien.
C'était un triste mariage,
Elle était belle, pure et sage,
Elle épousait un jeune richard du village,
Mal formé - avec la bénédiction des siens.
C'est le sort des filles sans bien.
Pendant que l'homme, fouet en main,
L'obligeait à faire sa danse,
Le regard du loup et de sien,
Se croisèrent dans la silence...
Ayant jeté sa maigre obole au bohémien
La noce l'entraîna vers les réjouissances
Interminables du festin,
Le principal de la céremonie, en France.
Elle fut déflorée à la fin du repas.
Mais, pendant la nuit, laissant là
Le mari qui ronflait après le sacrifice,
Insoucieuse du sang qui coulait sur les cuisses;
Elle alla jusqu'à la roulotte endormie,
Ouvrit au loup et le suivit dans la forêt
Pour y devenir son amie...
Le lendemain le scandale éclatait.
Les paysans armés partirent en battue.
On retrouva la fille demi-nue
Qui dormait près du loup. On les prit tous les deux.
Le loup fur égorgé et la fill jugée.
Quand on lui demanda ce qui l'avait poussée
A bafouer ainsi les Dieux;
Les regardant bien dans les yeux,
Son mari haut comme trois pommes,
Le curé bedonnant, le juge fielleux,
Les paysans niais et communs,
Elle le leur dit: "J'aime les hommes,
Et seul le loup en était un."
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